LES ATELIERS RELAIS DU RHONE SONT MENACES DE DISPARITION

Publié le par joellesechaud

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Parce que le décrochage scolaire a pour lourde conséquence à terme la sortie du système scolaire sans qualification, le Ministère de L’Education Nationale a instauré en 2002 les ateliers relais pour les jeunes collégiens. Dans le cadre de ces dispositifs, un duo - enseignant et animateur issu d’un mouvement d'Education Populaire – met en place de nouvelles situations pédagogiques, adapte les outils, crée une synergie entre tous les acteurs sociaux, éducatifs,

territoriaux et tente de relancer les jeunes sur la voie de la réussite.

 

Ce travail est aujourd’hui reconnu car il produit, aux dires des équipes éducatives, des effets positifs sur les élèves et donc sur la vie des établissements.8 animateurs  sont concernés dans le Rhône, ils interviennent dans les Ateliers Relais de Givors, Décines, Rillieux, Villeurbanne, Bron, Vénissieux, St Fons, Lyon 7ème, Lyon 8ème.

 

Quel avenir si les jeunes ne sont plus une priorité ? C’est la question que se posent les Mouvements d’éducation populaire, alertés début décembre de la menace qui pèse sur l’arrêt du financement des postes d’animateurs dès

janvier 2012 !

 

D’abord financés par l’Education Nationale, les Ateliers Relais du Rhône sont, depuis 2007, financés par les Fonds Sociaux Européens avec un engagement jusqu’en 2013. Mais aujourd’hui arrêt brutal, plus d’engagement financier pour 2012, aucune information du ministère de l’Education Nationale en direction des Mouvement d’Education Populaire et AUCUN INTERLOCUTEUR pour renseigner les animateurs sur leur devenir.

 

Comment les mouvements d’Educ Pop pourront-ils supporter un coût financier aussi  lourd ? Cette coupe budgétaire nie brutalement le travail conduit avec succès par de jeunes adultes et condamne des collégiens privés à jamais d’avenir.

 

Comment accepter que des décisions politiques prises sans aucune concertation des partenaires, sans respect de l’avis favorable des établissements sièges de ces Ateliers, sans se soucier de l’avenir de nombreux collégiens (plus de 500 y ont séjourné) puissent supprimer ces lieux éducatifs de réussite, alors même que la Région se penche sur ce grave problème du décrochage qui touche nos jeunes ?                

 

 

Publié dans Education

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